Laboratoire de Louis Gendron

Professeur titulaire

Département de pharmacologie - physiologie

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Louis Gendron, PhD

Laboratoire de neurophysiologie des opioïdes

Modèles animaux de douleur chronique et d’anxiété, expert en douleur et opioïdes, étude des mécanismes de signalisation cellulaire impliqués dans le trafic des récepteurs, pharmacologie in vitro et in vivo

 

Selon « l’International Association for the Study of Pain (IASP) », de 20 à 30% de la population mondiale souffrira, au cours de sa vie, de douleur chronique. Au Canada, les coûts annuels liés à la douleur chronique (frais médicaux, perte de revenus et de productivité au travail, coûts sociaux) dépassent les 10 milliards de dollars. Dans les faits, c’est 6 consultations médicales sur 10 qui sont liées à des problèmes de douleur. Malgré la disponibilité de plusieurs analgésiques, 60% des patients sous prescription continuent de vivre avec la douleur, une situation qui a des répercussions négatives sur leurs activités professionnelles et sociales. Le développement de nouvelles thérapies pour le traitement de la douleur chronique est essentiel à l’amélioration de la qualité de vie de ces patients.

Les composés qui ciblent les récepteurs opioïdergiques demeurent les analgésiques les plus puissants connus à ce jour. Malheureusement, leur utilisation s’accompagne souvent d’effets secondaires importants comme la constipation, la dépression respiratoire, la dépendance physique et la tolérance. L’originalité du programme de recherche du Pr Gendron réside dans le fait que les agonistes sélectifs du récepteur opioïdergique delta n’entraînent que peu d’effets secondaires. De plus, le Pr Gendron a récemment montré que les agonistes sélectifs delta ont un effet analgésique augmenté chez des animaux souffrant de douleur chronique d’origine inflammatoire, un effet qui implique possiblement une augmentation de la densité membranaire du récepteur opioïdergique delta dans les neurones. Le Pr Gendron s’intéresse donc aux effets des agonistes delta dans le contrôle de la douleur en utilisant divers modèles animaux (arthrite, cancer et anxiété) en plus d’étudier les mécanismes de régulation de la maturation et de l’adressage du récepteur opioïdergique delta à la membrane plasmique. Une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents à la régulation du récepteur opioïdergique delta et au contrôle de la douleur est essentielle au développement de nouvelles thérapies pour le traitement de la douleur chronique.