Laboratoire de Adrianna Mendrek

Professeure titulaire

Professeure titulaire - Département de psychologie - Université Bishop's

Professeure associée - Département de psychiatrie - Université de Sherbrooke

Professeure associée - Département de psychiatrie - Université de Montréal

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Adrianne Mendrek, PhD

Laboratoire Sex, Gender and Altered-states of mind (SGASM)

Neurosciences clinique et cognitive, la neuro-anatomie fonctionnelle et structurelle des troubles psychiatriques, les différences entre les sexes, les états d’esprit altérés et la motivation.

 

Les nombreux projets de recherche du Dr. Adrianna Mendrek concernent principalement les neurosciences clinique et comportementale. Ils peuvent être regroupés sous trois thèmes majeurs tels que : 1) les différences de sexes et genres dans les fonctions neurocognitives en santé ou en psychopathologie; 2) la neuro-anatomie fonctionnelle des troubles psychiatriques (spécialement la schizophrénie et la dépendance aux drogues, mais aussi l’autisme et le trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité) et; 3) la motivation, les émotions et les circuits de récompense.

La recherche effectuée au laboratoire Sex, Gender, and Altered States of Mind du Dr. Mendrek à l’Université Bishop’s inclut l’examination des effets des drogues telles que la nicotine et l’alcool sur les fonctions cognitives et les processus émotionnels chez les hommes et les femmes; l’exploration des altérations de l’humeur, l’envie de drogues, la réactivité au stress, et l’effet du cycle menstruel sur ces processus; ainsi que l’investigation des effets positifs, négatifs, et inattendus de la méditation.

Son projet sur les différences entre les sexes et l’effet de la modulation du cycle menstruel sur les effets positifs de la nicotine sur les processus cognitifs continue d’être un projet important du laboratoire.

Le projet sur les effets positifs, négatifs, et inattendus de la méditation sur la santé mentale et les processus cognitifs est également d’une grande importance.

De plus, Dr. Mendrek effectue des projets sur les différences de sexes et genres sur les fonctions neurocognitives dans la schizophrénie. Dr. Mendrek a publié récemment  un manuscrit soulignant l’implication du sexe biologique (spécialement les niveaux de testostérone) et du genre psychosocial (spécifiquement les niveaux de féminité) dans la connectivité fronto-limbique durant le processus des émotions négatives.

Son projet sur les différences des genres et les implications hormonales dans l’envie de la cigarette a également rapporté des résultats très intéressants.

Son projet sur les bases neuronales de l’envie pour la cigarette dans la schizophrénie est aussi en lien avec le précédent projet. Ce projet était en premier lieu un projet pilote, mais les résultats inattendus et fort intéressants l’ont poussé à continuer le projet, car la dépendance à la cigarette est un problème sérieux chez les patients atteints de schizophrénie, mais les mécanismes neurobiologiques sous-jacents sont encore peu compris.

Son  projet innovateur sur les mécanismes neuronaux sous-jacents aux processus cognitifs dans le trouble de l’attention avec hyperactivité (TDAH) a permis le développement d’une nouvelle tâche à utiliser dans le scanneur d’imagerie fonctionnelle par résonance magnétique afin d’évaluer les corrélats neuraux de la pensée chez les enfants ayant un TDAH et subséquemment chez leurs parents. Plus récemment, elle a examiné les différences des sexes dans les fonctions cognitives et dans le cerveau des adolescents avec un TDAH.

Un autre projet de grande envergure du Dr. Mendrek concernant la violence et la schizophrénie a été initié dans plusieurs centres dans lequel un groupe d’experts dans le domaine de la psychopathie et de la psychose a joint ses forces pour investiguer les bases génétiques, physiologiques, cognitives et psychologiques des comportements violents chez les patients atteints de schizophrénie et afin de comparer aussi les processus cognitifs et émotionnels chez les femmes et les hommes.

Son projet sur les fonctions cognitives et les profils hormonaux des femmes vivant avec la schizophrénie précoce ou tardive promet d’être aussi très intéressant.