Laboratoire de Philippe Sarret

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Département de pharmacologie - physiologie

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Philippe Sarret, PhD

Laboratoire de neurophysiopharmacologie de la douleur

Implication des récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) dans la douleur, étude des effets analgésiques des RCPG de la neurotensine, des chimiokines et de l’apéline dans des modèles de douleur pré-cliniques (Arthrite, Cancer, Neuropathie).

Chaire de recherche du Canada en neurophysiopharmacologie de la douleur

 

Les objectifs de l’équipe de recherche du docteur Philippe Sarret consistent à examiner l’implication des récepteurs couplés aux protéines G (RCPG) dans la douleur. Les molécules agissant sur les RCPG font partie des médicaments les plus vendus sur le marché et comptent pour 40 % des médicaments prescrits.  Le docteur Sarret s’intéresse plus particulièrement aux effets analgésiques des RCPG des neuropeptides (e.g. neurotensine, apeline) et des chimiokines dans des modèles animaux de douleur aiguë, tonique et chronique (Arthrite, Cancer, Neuropathie). Les molécules que le docteur Sarret étudie n’agissent pas par la voie traditionnelle des dérivés opiacés (i.e. morphine), d’où l’originalité de ses recherches.

Le chercheur Philippe Sarret examine, suite à différents traitements pharmacologiques, la distribution des cibles des molécules analgésiques au niveau tissulaire, cellulaire et subcellulaire dans le système nerveux central. Il identifie les partenaires d’interaction susceptibles de participer à la transmission du message douloureux.

Les statistiques de l’Association Internationale pour l’étude de la Douleur révèlent que 20 % de la population mondiale souffre de douleurs chroniques. L’association de la douleur chronique du Canada déclare que les personnes souffrant de douleur intense manquent en moyenne 16 jours de travail par année. Le coût annuel de la douleur chronique excède les 10 milliards de dollars au Canada. Plus grave encore, près de 60 % des personnes qui prennent des médicaments anti-douleurs sur ordonnance éprouvent malgré tout des difficultés à participer à des activités professionnelles, sociales ou familiales.

Les travaux de recherche du docteur Philippe Sarret ont donc pour but de mieux comprendre comment ces RCPG pourraient devenir des cibles pour la synthèse de nouvelles classes d’analgésiques non morphiniques pour une prise en charge plus efficace de la douleur et une réduction des coûts sociétaires.